Le SNUipp-FSU s’est adressé au ministère notamment au sujet de la minute de silence annoncée par le ministre de l'intérieur samedi 14 novembre après-midi. Nous avons dit que pour l'école primaire, nous estimions qu'il fallait laisser aux enseignants toute latitude pour construire les formes les plus adaptées à l'âge et aux besoins des enfants pour évoquer les terribles attentats parisiens. En effet, avec les élèves de maternelle, et même en élémentaire, la minute de silence n'a pas toujours vraiment de sens. Pouvoir en parler et mettre des mots sont beaucoup plus pertinents. Mais, c'est loin d'être facile. On peut parfois se sentir démunis et même envahi par l'émotion. Pour cela, nous avons, de plus, demandé au ministère qu'il mette à leur disposition des ressources utiles pour traiter cette question en classe dès lundi matin.