La réforme des rythmes scolaires s’est faite sans les enseignants, et a profondément déstabilisé les écoles et dégradé les conditions d’enseignement. Depuis 2013, le SNUipp a constamment porté la nécessité d’une remise à plat du décret « Peillon » parce qu'il imposait de manière uniforme la semaine de 4,5 jours à toutes les écoles et parce qu'il donnait trop de poids aux collectivités locales. Dans notre département, la réalité des 4 jours et demi n’est pas la seule règle, près de 20% des élèves ont déjà leur heures rassemblées sur 8 demi-journées (rythmes « Hamon »).