Pour préserver le statut de la Fonction Publique, pour une école et des services publics qui répondent aux besoins Alors que des mouvements sociaux et des revendications s'élèvent de différents secteurs (étudiant-es, hôpitaux, EHPAD, SNCF, Air France, retraité-es, Fonction publique …), le gouvernement, sous prétexte de « moderniser l’action publique », confirme le lancement de « 4 chantiers de refondation du contrat social avec les agents publics ». Les orientations choisies, si elles n'évoluent pas, seraient plutôt de nature à dynamiter le statut : recours accru à l’emploi contractuel et précaire, développement du salaire « au mérite », externalisation, privatisation ou abandon de « missions de services publics », plan de départs volontaires et projet de 120 000 suppressions d’emplois en 5 ans, affaiblissement des capacités de défense des personnels dans les instances (CT, CHSCT et CAP)... Il s’agit au contraire de défendre le statut de fonctionnaire et les services publics qu’il permet, éléments essentiels de notre modèle social qu’il faut améliorer et non pas fragiliser voire démanteler. Il s’agit également d’exiger une revalorisation de nos salaires. Après les grèves du 10 octobre et du 22 mars dernier, il nous faudra être encore plus nombreux, plus rassemblés et plus forts dans la grève et les manifestations le 22 mai.