Alors que l’épidémie flambe et que les scientifiques alertent sur la nécessité de restreindre au maximum la circulation du virus pour freiner les contaminations, le gouvernement allège les mesures à l’école primaire où les 6 millions d’élèves ne sont pas vaccinés. Les études de l’Inserm mettent pourtant en évidence un fort niveau de transmission dans les écoles, qui contribue à la circulation virale en communauté. Le gouvernement met ainsi en danger les élèves, les personnels et leurs familles.

Dès les annonces nationales du 25 novembre, le SNUipp-FSU 28 a interpellé la DASEN pour demander une information claire, précise et dans les meilleurs délais en direction des écoles.

La Foire aux questions mise à jour a été adressée aux écoles le samedi 27 novembre.

Enfin, les écoles du département ont été destinataires d’une circulaire lundi 29 novembre donnant le cadre du nouveau protocole à appliquer.
Si celle-ci indique les différentes procédures à mettre en œuvre lorsque l’école à connaissance d’un cas positif, de nombreux questionnements restent en suspens.
Par ailleurs, la mise à jour de la Foire aux questions, ainsi que la circulaire départementale, précisent que dorénavant, en l’absence de présentation d’un test négatif, les élèves "bénéficient de l’apprentissage à distance".
Or les enseignants des écoles ne peuvent pas assurer en même temps l’accueil des élèves qui ont présenté un test négatif et le distanciel pour les autres.

Le SNUipp-FSU 28 a à nouveau interpellé l’administration pour demander que les points qui restent en suspens soient éclaircis au plus vite :
quid de la chaîne de décisions et d’informations (IEN, cellule médicale...)
détermination des cas contacts en dehors de la classe...

Le SNUipp-FSU 28 a par ailleurs signifié à notre administration l’impossibilité pour un enseignant de conduire conjointement du présentiel et du distanciel.

Nous sommes toujours en attente d’une réponse concrète...alors que tous les jours des écoles, des directeurs et des enseignants sont confrontés à l’apparition de cas positifs.

Allègement du protocole : des questions en suspens