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Suite aux restrictions budgétaires, la maternelle française connait une période de fragilisation sans précédent, illustrée par les suppressions de postes annoncées actuellement dans les départements : mort lente de la scolarisation des moins de trois ans, hausse du nombre d’élèves dans les classes, remplacements non assurés dans ces écoles, formation à la spécificité de la maternelle quasi-inexistante.
La prévention et l’aide commencent dès l’école maternelle si l’on veut lutter contre les difficultés scolaires. Chacun reconnaît combien la maternelle contribue au développement moteur, sensoriel, intellectuel et culturel des élèves. Aujourd’hui, cette première étape de la scolarité doit retrouver un nouveau souffle. Une des priorités doit être les apprentissages langagiers. C’est avec le langage que se construisent les premiers rapports à l’écrit, la découverte des autres et du monde, la structuration de l’espace et du temps... Trop souvent, aujourd’hui, les enseignants n’ont pas les moyens de cette nécessaire ambition.
La formation des enseignants doit être développée dans ce domaine. Le nombre d’élèves par classe est aussi un facteur important. Il faut aussi, comme le demande le SNUipp-FSU depuis plusieurs années, doter les écoles qui concentrent les difficultés scolaires, « de plus de maitres que de classes », véritable facteur de richesse pédagogique. Ici, des décloisonnements pour faire travailler les élèves en petit effectif. Là, la présence de deux enseignants dans la classe pour aider les plus fragiles. Ailleurs, des petits groupes pour varier les situations d’apprentissages.
Plus de doute, pour contrer l’échec scolaire, l’avenir, c’est la maternelle. Le SNUipp-FSU demande des décisions fortes en ce sens.
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